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Vive les hérissons et l'écriture!
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28 juillet 2008

Le chic estival : partie 1

Les vacances venaient de commencer pour la plupart des gens. Une chaleur accablante était tombée sur la ville et les points d’eau étaient bien achalandés en permanence.

Aujourd’hui, par contre, sur le quai, une foule étonnamment nombreuse s’était massée. Une foule de curieux venue voir ce navire de croisière, géant, richissime et impressionnant, se pressait de tous les côtés. Cet immense bateau, avec ses 4 étages, incluant piscine, salle de gym, restaurant et bien plus avait de quoi faire rêver bien des gens. La plupart regardait ce navire, des étoiles dans les yeux et s’imaginant monter à bord. D’autres personnes, malgré une curiosité évidente, montraient plus de résignation, sachant bien qu’ils ne pourraient jamais connaître pareille expérience. Et pour ceux, justement, qui avaient la chance de monter à bord n’y voyaient que leur dû, tout simplement.

***

Une limousine se gara à quelques pas de la passerelle d’embarquement. Le chauffeur, qui était aussi le domestique du couple et leur homme de main, s’empressa d’aller ouvrir la porte du véhicule. Une fois que cela fut fait, il se dirigea tout naturellement vers le coffre arrière pour en sortir les nombreuses valises et autres bagages.

Une jambe un peu potelée sortie de la limousine, puis la femme dans la mi-trentaine se retrouva à l’extérieur du véhicule avec quelques efforts. Bien maquillée, verres fumés sur les yeux, le chapeau assorti à sa robe de dentelle, sans oublier les nombreux bijoux qui la ornaient, elle était le portrait typique d’une bourgeoise aimant la haute gastronomie et ne manquant certainement pas de ressources financières. Elle se pencha à l’intérieur du véhicule et en sorti un petit caniche blanc, qu’elle prit affectueusement dans ses bras. Malgré tout, un air austère et un dédain manifeste ne la quittaient pas.

Un homme, son mari sans aucun doute, sortit à son tour. Riche homme d’affaire dans la quarantaine, veston et cravate impeccables, mallette à la main, il semblait plus ennuyé que d’autres choses à l’approche du bateau.

Le jeune domestique était déjà parti, les bras chargés de paquets et croulant sous le poids des valises, pour porter le tout à l’intérieur du bateau, dans la cabine de ses maîtres. Il menait une vie de servilité, mais il ne s’en plaignait pas. Malgré leur tempérament parfois orageux, ses maîtres le traitaient bien. Cela lui permettait de voyager, de connaître une vie de luxe qu’il n’aurait pu connaître autrement, il était très bien nourri et bien payé, ce qui lui permettait en plus d’envoyer de l’argent dans sa famille. C’était une vie qui lui convenait parfaitement et jamais il ne se plaignait de quoique ce soit.

partie 2...

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Commentaires
J
Oufff... un long morceau que celui-là... j'aime l'ambiance rétro... Ça sent le Titanic!!
Vive les hérissons et l'écriture!
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