Le temps du déménagement (partie 2)

Le 1er juillet est donc arrivé. Bien sûr, monsieur Lavallée a continué à faire des siennes pendant ces quelques mois. Je l'ai enduré un peu plus facilement, me disant qu'à l'été, ce serait enfin mieux! Je crois qu'il n'était pas très content que je parte ainsi et il avait décidé de me le faire savoir jusqu'aux derniers moments!

Il a fallu faire les boîtes aussi. Tâche pénible! Mais cela m'a permis de faire un peu de ménage en même temps, c'est fou comme on peu accumuler des choses inutiles!

Contrairement à plusieurs personnes, mon déménagement s'est bien déroulé. Mon camion était là à l'heure, rien ne s'est brisé en chemin et les boîtes ont été bien ordonnées dans mon nouvel appartement.

Il ne me restait plus maintenant qu'à m'installer dans mon nouveau chez-moi. Bon, c'est vrai que je ne me sens pas encore "chez-moi", après avoir passé 6 ans à la même place, ça va me prendre un petit moment avant de m'habituée... si j'arrive à m'habituer un jour! Je déteste tellement tout recommencer comme ça! D'ailleurs, ça ne m'étonnerait pas que demain, en revenant du travail, j'emprunte mon ancien chemin... avant de me rendre compte que je n'habite plus là!

Mais bon, quoiqu'il en soit, pour le moment, alors que la fatigue me gagne bien vite, je me dis qu'il faut bien commencer à défaire les boîtes. Je me mets donc à la tâche, pas très enthousiaste et quelque peu résignée.

J'arrive aux serviettes et aux draps... et je me rends compte que le petit garde-robe dans le passage est verrouillé. J'ai beau essayé de tirer, le loquet ne veut pas céder!

J'appellerai le propriétaire demain pour qu'il vienne arranger ça!

Je pose donc ma boîte de serviettes au sol à côté de la porte du garde-robe fermé... et une drôle d'odeur m'assaille tout à coup. Une odeur forte, qui lève le coeur, qui semble avoir été camouflée par une autre odeur plus douce. Beurk! Mais qu'est-ce que c'est que ça? On verra bien demain, probablement un restant de bouffe passé date!

Le lendemain, avant de partir travailler, j'appelle mon propriétaire pour la porte verrouillée et il m'assure qu'il va venir dans la journée. Ouf! Au moins, je suis tombée sur un propriétaire serviable!

...

Au retour du travail, après m'être bien sûr trompée de chemin pour retourner à mon ancien "chez-moi", j'arrive finalement à mon nouveau "chez-moi". J'espère juste que Monsieur Valent a bel et bien eu le temps de passer, car j'ai hâte de pouvoir terminer de m'installer!

Lorsque je passe devant ce fameux garde-robe, je me rends compte que rien n'a été fait. Oh non! J'appelle donc le propriétaire sur le champs, il me répond qu'il a été débordé durant toute la journée (ouais ouais! c'est ce qu'on dit!), et si je veux toujours, il peut venir immédiatement. Pas de problème, je l'attends!

Il arrive donc avec quelques outils et quelques instants plus tard, la porte s'ouvre sans difficulté.